Nous avions un rêve, celui de beaucoup de baristas : ouvrir notre propre coffee shop, un lieu de vie où se retrouver et boire un bon café, comme nous l’avions vu à l’étranger. Créer un lieu où nos habitués auraient créé leur routine. Egalement, un lieu pour lequel nous aurions sans cesse cherché des idées pour le faire évoluer.Et bien, ça ne s’est pas passé comme ça ! En 2015, un événement et une rencontre sont venus bousculer ce schéma. D’un côté, nous deux : baristas freelances à l’époque, et Emmanuel, président-fondateur du Réseau des Baristas de France. De l’autre, le Musée Cognacq-Jay (situé dans le quartier du Marais à Paris), qui inaugure une exposition temporaire sur les boissons exotiques du XVIIIème siècle, à savoir : le chocolat, le thé et… le café, bien sûr ! A cette occasion, la Directrice du Musée cherchait un opérateur pour animer la jolie cour intérieure de leur Musée installé dans un ancien hôtel particulier. L’idée : un café éphémère hors les murs pour accompagner l’exposition. Pourquoi pas ?! Le lieu était superbe, l’été pointait son nez : idéal pour un pop’up café en extérieur. Bingo ! Tentons l’expérience 🙂
Un contexte propice au café de spécialité
Les clients qui poussent la porte des coffee shops sont à la recherche d’une expérience singulière, qu’ils connaissent ou qu’ils recherchent, et savent généralement ce qu’ils vont y trouver et qu’ils ne retrouvent pas ailleurs. Ces lieux répondent à des codes esthétiques relativement bien établis. La clientèle est en grande partie de classes socio-professionnelles homogènes.Dans ce musée, nous étions en contact avec une clientèle beaucoup plus diverse, qui globalement n’avait jamais entendu parler du café de spécialité, encore moins du métier de barista ni du savoir-faire nécessaire pour sélectionner et extraire un bon café (ou préparer de bons thés et chocolats). Bien entendu, cela arrive aussi dans des coffee shops, mais moins dans un lieu public.La réaction des visiteurs était un mélange entre de la curiosité, l’envie de découvrir et d’échanger sur des produits du quotidien que l’on connaît finalement assez mal, et surtout de la surprise ! Cette réaction, forte et soudaine qui leur faisait écarquiller les yeux, était un indicateur d’un besoin à combler : une expérience café et une éducation au goût. Ils étaient conquis par nos produits autant que nous l’étions par leurs retours.S’affranchir des murs du coffee shop, aller à la rencontre d’un public novice pour leur offrir une expérience surprenante et inoubliable. Ainsi, le concept de La Claque Café Nomade était né !Alors notre premier comptoir, fait de bric et de broc mais avec soin, n’était clairement pas du même calibre que celui que nous avons aujourd’hui mais il faut un début à tout, n’est-ce pas ? 🙂 Mais pour devenir nomade, il fallait pouvoir se déplacer facilement. Nous avons commencé à imaginer un comptoir mobile réunissant les critères suivants : ergonomie, esthétisme, facilité de transport et modularité. Comme la plupart des idées, c’est sur un bout de papier que notre premier espresso bar a pris forme.
L’inauguration du Clic-Clac
Grâce à nos amis d’Hexagone Café, nous avons fait la rencontre de David Guillon, artisan bois et métal pour une fabrication sur mesure de notre meuble. Il a tout de suite compris le concept et en quelques jours notre “clic-clac” (comme on se plait à le surnommer) est devenu réalité. Cette collaboration a d’ailleurs été immortalisée par un article dans Sprudge, écrit par Kate Robinson. Toute belle carrosserie mérite un moteur puissant et endurant à toute épreuve ! En collaboration avec Alex d’ATMP, nous avons fait le choix d’une machine à espresso à la pointe, une La Marzocco Linea Classic, et d’un moulin tout-terrain, l’Anfim Super Caimano Titanium. L’aventure La Claque Café Nomade pouvait réellement commencer !
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